La gonococcie ou blennorragie (ou chaude-pisse)
Elle se traduit par une inflammation du canal de l’urètre (urétrite) avec écoulement de pus plus ou moins épais chez l’homme. Chez la femme, le diagnostic est beaucoup plus difficile (pertes blanches).
Elle était très fréquente avant l’émergence du SIDA. Sa fréquence a beaucoup diminué entre les années 1985 et 2000.
Elle est en légère recrudescence, actuellement, surtout chez les homosexuels masculins. Elle se traduit par une inflammation du canal de l’urètre (urétrite) avec écoulement de pus plus ou moins épais chez l’homme. Chez la femme, le diagnostic est beaucoup plus difficile (pertes blanches).
La bactérie responsable Neisseria gonorrhoeae ou gonocoque peut également infecter le rectum (écoulement douloureux anal) et le pharynx où l’infection est le plus souvent totalement silencieuse.
La gonococcie se traite très facilement par une injection intra-musculaire d’un antibiotique de la famille des céphalosporines. Ce traitement ne doit être administré qu’après avoir pratiqué des examens biologiques :
Prélèvement de l’urètre, prélèvement du col utérin ou prélèvement de l’anus et du pharynx, avec à la fois un examen direct au microscope et des cultures dont les résultats seront obtenus en environ 48H.
Actuellement, beaucoup de gonococcies se transmettent par le sexe oral du fait du réservoir pharyngé de la maladie. Non traitée, une gonococcie peut entraîner des complications locales importantes, une infection sévère des organes génitaux internes (testicules, épididymes, utérus, trompes) voire une septicémie.
A savoir
Comment se transmettent les IST ?
Toutes les IST sont transmises lors des rapports sexuels non protégés.
A l’inverse, toutes peuvent être prévenues par l’utilisation permanente de préservatifs. Certaines IST se transmettent très facilement par le sexe oral non protégé (en particulier, la gonococcie et la syphilis, mais également l’herpès, etc …).
Pour prévenir les IST, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène intime quotidienne et de se protéger.
La seule solution efficace de protection reste l’utilisation systématique du préservatif. Il peut être masculin ou féminin. Il existe également des digues dentaires (feuilles de latex), pour se protéger lors de pratique du sexe oral, lors de relations ne pouvant être protégées par un préservatif.
Le préservatif est indispensable, à la fois pour se protéger et protéger l’autre, pour chaque rapport sexuel avec des partenaires dont on ne connait pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres MST.
Il est très simple de s’en procurer, ils peuvent être achetés en pharmacie, supermarché, sex-shops, distributeurs,… ou obtenus gratuitement dans la plupart des hôpitaux, cliniques, centres de dépistages, plannings familiaux, MJC, associations de lutte contre le SIDA… Pour un maximum de précaution, il faut se faire dépister de manière régulière lorsque l’on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier, et d’utiliser un préservatif si des rapports sexuels ont lieu avec d’autres partenaires.