LES MOLLUSCUM CONTAGIOSUM

Il s’agit de petites tumeurs bénignes très fréquentes chez les enfants, pouvant toucher tout le corps, y compris les muqueuses ano-génitales. Elles se transmettent par contacts cutanés répétés. Elles  sont causées par un virus appartenant au groupe des poxvirus. La lésion est remplie de virus qui essaime sur la peau de l’individu contaminé mais aussi par le contact parmi les personnes de l’entourage.

Chez les adultes, ils peuvent survenir aussi et leur localisation ano-génitale est considérée comme une maladie pouvant être transmise par le contact lors des rapports sexuels. Il convient donc d’effectuer un bilan IST (examen complet, sérologies…).

Leur traitement requiert généralement une application d’azote liquide ou leur ablation à la curette. Ils ont tendance à récidiver facilement, en particulier chez l’enfant mais aussi chez l’adulte qui présente une diminution de l’immunité.

Afin de diminuer la douleur et l’appréhension  lors du traitement, une crème anesthésique de contact pourra être appliquée une à deux heures avant le geste.

Il existe un très grand nombre de papillomavirus (HPV 1, 2, 3, …). Ils infestent la peau ou une muqueuse et y « fabriquent » une petite tumeur bénigne qui « fourmille » de virus, la verrue.

La sensibilité à ces virus varie d’un individu à l’autre et la contamination n’est pas obligatoire à leur contact. Une plaie même minime favorise par contre leur pénétration dans la peau. Par ailleurs, une verrue peut disparaître spontanément par immunisation au bout de quelques mois d’évolution.

Une maladie diminuant l’immunité peut parfois être la cause de leur prolifération et de leur persistance. Elles atteignent le plus souvent les enfants et la contamination se fait par le contact, notamment dans les collectivités au niveau des pieds (salle de sport , piscine etc..).

L’hygiène est donc importante, notamment pour les piscines, afin de diminuer le risque de contagion. Le port de chaussures adaptées pour éviter le contact avec le sol diminue les facteurs de risques

Ce sont des lésions bénignes,  normalement indolores, mais parfois douloureuses dans certaines localisations comme par exemple la plante des pieds lorsqu’elles se recouvrent de corne.

L’atteinte de la peau peut avoir plusieurs formes. Parmi les plus fréquentes :

Lors de l’atteinte des régions génitales, elles sont connues sous le nom de condylome et correspondent dans ce cas chez l’adulte à une Infection Sexuellement Transmissible.

Existe-t-il un traitement efficace ? 

Le traitement des verrues de la peau fait le plus souvent appel à des préparations à appliquer localement, qui permettent de les décaper plus facilement et à l’application régulière d’azote liquide. Dans certains cas, des traitements par laser peuvent être pratiqués. Aucun de ces traitements n’est efficace à 100 %. Votre dermatologue choisira la technique la plus adaptée à vos verrues.

De manière exceptionnelle des injections de Bléomycine pourront être pratiquées chez l’adulte.

Ce sont des traitements qu’il faut répéter, ils sont un peu contraignants mais c’est à ce prix que vous pourrez avoir la chance de voir disparaître rapidement vos verrues.

Récemment, un produit refroidissant en vente libre en pharmacie se vante de pouvoir brûler vos verrues. Son efficacité est relative et il a pu être source d’accident, alors attention à son maniement.

Les verrues planes, et notamment dans la localisation du visage, méritent un traitement précautionneux afin d’éviter les séquelles d’un traitement trop agressif.

Les autres traitements 

Différents traitements alternatifs ont été proposés comme l’homéopathie, la Chélidoine (une plante), le magnésium et même le magnétiseur. Aucun n’a fait ses preuves, même si des cas de guérisons sont rapportés, il faut savoir que l’effet placebo à un pouvoir de guérison dans 30% des cas.

 

Un virus est un organisme infectieux de très petite taille.

Sa caractéristique est qu’il se reproduit en utilisant le matériel d’un hôte : il l’infecte et lui fait « fabriquer » d’autres virus.

Lors d’une contamination virale de la peau, le virus loge donc généralement dans les cellules de la peau ou dans les nerfs qui en dépendent pour les virus du groupe Herpès.

Les virus du groupe Herpes ont pour particularité de loger dans les nerfs qui innervent le site d’inoculation, d’y « dormir » et de se « réveiller » lors de certaines situations. On distingue de nombreux types.

Les Virus Herpès Simplex se transmettent par contact direct. Ils donnent l’Herpès à proprement parler. Celui-ci peut siéger :

o   Autour de la bouche (« bouton de fièvre »)

o   Au niveau ano-génital : l’herpès génital est considéré comme une Infection Sexuellement Transmissible (IST). En cas d’infection, il convient donc d’effectuer un bilan IST (examen complet, sérologies…).

La première contamination peut passer inaperçue ou être au contraire douloureuse et donner un tableau d’infection profuse de la bouche ou de la zone génitale. Ensuite, ils peuvent récidiver (généralement lors d’une fatigue, d’une exposition au soleil…) et sont souvent précédés de picotements.
Lorsqu’il est très récidivant, un traitement adéquat (Valaciclovir®) peut permettre de limiter les récidives.

Les Virus Zona Varicelle se transmettent par voie respiratoire. La première contamination, le plus souvent pendant l’enfance, donne la varicelle. Le virus « dort » ensuite dans les nerfs. Il peut récidiver en donnant un Zona, souvent très douloureux et grave au niveau des yeux. Là encore le traitement est le Valaciclovir®.