Carcinomes basocellulaires

Les carcinomes basocellulaires sont les cancers les plus fréquents de l’adulte et représentent la majorité des cancers cutanés.

La lésion caractéristique du carcinome basocellulaire est la perle c’est à dire une petite papule de quelques millimètres très ferme, indolore, translucide et non pigmentée le plus souvent qui est parcourue de petits vaisseaux.

Les carcinomes basocellulaires superficiels représentent un groupe de bons pronostics. Les carcinomes basocellulaires nodulaires sont considérés comme des tumeurs de risques intermédiaires essentiellement en fonction de la localisation de la taille de la lésion. Bien entendu ces lésions ne donnent jamais de métastases mais sont à risque de récidive locale en cas d’exérèse incomplète.
Le carcinome basocellulaire infiltrant est un type de carcinome basocellulaire dont le traitement chirurgical doit être plus large en raison du risque d’exérèse initiale incomplète et donc de récidive. Le traitement des carcinomes basocellulaires repose sur la chirurgie en particulier pour les formes infiltrantes et nodulaires.
Pour le carcinome basocellulaire superficiel, les alternatives sont à discuter en particulier en cas de lésions de grande taille ou situées sur une zone esthétique (visage, décolleté). Ces alternatives sont l’imiquimod, immodulateur, en application locale, et la photothérapie dynamique.

Nouveau traitement du carcinome basocellulaire localement avancé ou métastatique (exceptionnel).

Dans les carcinomes basocellulaires, on sait qu’il existe une anomalie de la voie patch/sonic/ hedgehog dans laquelle un élément essentiel peut être ciblé : le gène smo. On dispose d’un anti-smo, le vismodégib (ou Erivedge), qui permet de contrôler les exceptionnelles formes avancées non opérables ou métastatiques de ces tumeurs.

Il permet une réponse dans 2/3 des cas, avec disparition complète de la tumeur dans 1/3 des cas.

Les effets indésirables sont fréquents (2/3 des cas) avec des douleurs et crampes musculaires, des troubles importants du goût et des chutes de cheveux, entraînant parfois l’arrêt du traitement chez des patients souvent âgés.

Voir aussi

Carcinome épidermoïde