Les infections à chlamydia

Chlamydia trachomatis est une bactérie dangereuse pour la fécondité féminine puisque c’est la première cause, actuellement, de salpingite (infection des trompes), pouvant conduire à la stérilité.

L’infection à chlamydia peut se traduire chez l’homme par une gêne dans l’urètre (spontanée ou lors des mictions), quelquefois par un écoulement, le plus souvent par aucun symptôme.
Chez la femme, l’infection est encore plus silencieuse puisque 90% des femmes infectées n’ont pas de symptôme. Seulement 10% ont des douleurs abdominales ou des pertes.

Environ, 3% de la population est infectée par Chlamydia trachomatis, le plus souvent, sans le savoir.
La recherche de chlamydia ne se fait pas par une prise de sang mais par un prélèvement local (prélèvement vulvo-vaginal ou prélèvement urinaire) et utilise des techniques de biologie moléculaire (PCR : Polymerase Chain Reaction).
L’infection guérit très bien sous antibiotiques (7 jours de tétracyclines ou traitement dose unique par azithromycine).

En l’absence de traitement, Chlamydia trachomatis peut provoquer une infection testiculaire ou des épididymes, une endométrite (infection utérine) et surtout une salpingite avec son risque de stérilité.

A savoir

Comment se transmettent les IST ?

Toutes les IST sont transmises lors des rapports sexuels non protégés.

A l’inverse, toutes peuvent être prévenues par l’utilisation permanente de préservatifs. Certaines IST se transmettent très facilement par le sexe oral non protégé (en particulier, la gonococcie et la syphilis, mais également l’herpès, etc …).

 

Pour prévenir les IST, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène intime quotidienne et de se protéger.

La seule solution efficace de protection reste l’utilisation systématique du préservatif. Il peut être masculin ou féminin. Il existe également des digues dentaires (feuilles de latex), pour se protéger lors de pratique du sexe oral, lors de relations ne pouvant être protégées par un préservatif.

Le préservatif est indispensable, à la fois pour se protéger et protéger l’autre, pour chaque rapport sexuel avec des partenaires dont on ne connait pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST.

Il est très simple de s’en procurer, ils peuvent être achetés en pharmacie, supermarché, sex-shops, distributeurs,… ou obtenus gratuitement dans la plupart des hôpitaux, cliniques, centres de dépistages, plannings familiaux, MJC, associations de lutte contre le SIDA… Pour un maximum de précaution, il faut se faire dépister de manière régulière lorsque l’on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier, et d’utiliser un préservatif si des rapports sexuels ont lieu avec d’autres partenaires.