LE VIH (Sida)

Le VIH est le virus responsable du Sida (Syndrome d’Immuno Déficience humaine Acquise).

Les personnes infectées sont dites séropositives.

180 000 : nombre estimé de personnes infectées dont 20 à 30 000 ignorent leur séropositivité.

Un seul contact sexuel ou par le sang peut être contaminant.

SIGNES POSSIBLES

Il n’y a pas nécessairement de signes extérieurs visibles. Le seul moyen de le savoir est de se soumettre à une prise de sang en vue d’un dépistage.

Protection

Préservatif masculin

Préservatif féminin

 

Le préservatif

Pour prévenir les IST, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène intime quotidienne et de se protéger.

La seule solution efficace de protection reste l’utilisation systématique du préservatif. Il peut être masculin ou féminin. Il existe également des digues dentaires (feuilles de latex), pour se protéger lors de pratique du sexe oral, lors de relations ne pouvant être protégées par un préservatif.

Le préservatif est indispensable, à la fois pour se protéger et protéger l’autre, pour chaque rapport sexuel avec des partenaires dont on ne connait pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST.

Il est très simple de s’en procurer, ils peuvent être achetés en pharmacie, supermarché, sex-shops, distributeurs … ou obtenus gratuitement dans la plupart des hôpitaux, cliniques, centres de dépistages, plannings familiaux, MJC, associations de lutte contre le SIDA… Pour un maximum de précaution, il faut se faire dépister de manière régulière lorsque l’on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier, et d’utiliser un préservatif si des rapports sexuels ont lieu avec d’autres partenaires.

La PrEP 

La PrEP est un outil de prévention du VIH qui peut être utilisé par les personnes séronégatives pour prévenir une infection au VIH. Comme son nom l’indique, il est utilisé avant une exposition potentielle ou avérée au VIH.

A qui est destinée la PrEP ?

La PrEP peut être utilisée par les hommes et les femmes transgenres séronégatifs qui estiment avoir un risque élevé d’acquisition du VIH, et qui souhaitent renforcer leur protection contre le VIH (préservatif et PrEP) ou n’utilisent pas ou peu le préservatif pour des raisons diverses. C’est aussi un outil de prévention adapté pour les couples sérodifférents dont la personne vivant avec le VIH n’a pas une charge virale indétectable.
La PrEP peut être particulièrement indiquée pour :

-Les hommes homosexuels et bisexuels et les travailleurs/euses du sexe
-Les personnes ayant contracté plusieurs IST dans les derniers mois
-Les personnes ayant eu plusieurs fois recours au TROD

-Les personnes consommant des substances psycho actives lors de relations sexuelles

De quoi protège la PrEP ?

La PrEP réduit uniquement les risques d’acquisition du VIH.

Elle n’évite pas la transmission des autres IST.

Toutefois elle en améliore la détection et le traitement car les utilisateurs de la PrEP sont invités à procéder à un dépistage IST tous les 3 mois.

Elle n’est pas contraceptive.

Qui prescrit la PrEP ?

Le Dermatologue-Vénéréologue est habilité à prescrire la PrEP ainsi que tout médecin qui accepte de prescrire le Truvada dans l’objectif de réduire le risque de transmission du VIH.

Plus d’infos sur la PrEP ici

TRANSMISSION

Le virus VIH se transmet par voie sexuelle ou voie sanguine.

  • Rapports sexuels non protégés par un préservatif lors de pénétration vaginale, anale ou buccale (y compris la fellation).

A savoir : Il y a risque contaminant même sans éjaculation.

  • Contact avec du sang contaminé lors de partage de matériel d’injection ou en cas d’accident d’exposition (surtout pour les personnels soignants).
  • Transmission de la mère à l’enfant en cas d’absence de traitement de la mère, ou pendant l’allaitement. Ce type de transmission quasi nul en France du fait de la mise en place d’un traitement.

Conduite à tenir après risque contaminant

En cas de rapport à risque, il faut consulter un médecin le plus rapidement possible.

Le Dermatologue-Vénéréologue est le spécialiste qualifié en infections sexuellement transmissibles (IST). Vous pouvez aussi consulter votre médecin traitant, le médecin sur le lieu de vacances, un urgentiste, un médecin d’un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), un service hospitalier …

Le VIH met moins de quatre heures à pénétrer dans les premières cellules immunitaires.

Par conséquent il faut consulter idéalement avant la quatrième heure qui suit le rapport à risque.

La limite horaire à ne pas dépasser est estimée à 48h après le rapport à risque. Cette consultation en urgence évaluera la réalité et la gravité du risque. Une sérologie témoin sera pratiquée puis le traitement post exposition (TPE) sera fourni si nécessaire par le médecin référent. Toute personne peut bénéficier du traitement, même les mineurs sans accord parental. Ce traitement est pris en charge par l’assurance maladie.

Des tests sanguins de dépistage sont nécessaires dans les cinq mois qui suivent l’arrêt du traitement. Un premier test est effectué à trois mois.

Il n’est possible de confirmer ou d’infirmer la séropositivité que cinq à six mois après le rapport à risque.

Attention, le TPE ne doit pas se substituer à l’utilisation du préservatif.

DIAGNOSTIC

Le dépistage se fait par une prise de sang.

Il existe deux sortes de tests de dépistage :

  • Prise de sang classique. Ce test de dépistage peut être fait dans les laboratoires d’analyse médicale, les Centres Gratuits d’information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD), fusion des anciens centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et centres d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Elle peut être prescrite par son médecin généraliste ou son dermatologue. Ils sont fiables en l’absence de prise de risque sexuel dans les 6 semaines qui ont précédé la date du test.
  • Tests Rapides d’Orientation Diagnostic (TROD). Ce sont des tests par piqûre au bout du doigt ou prélèvement salivaire. Ils ne peuvent être fiables qu’en l’absence de prise de risque sexuelle dans les 12 semaines qui ont précédé la date du test.

TRAITEMENTS

On dispose aujourd’hui de traitements puissants et bien tolérés, qui font diminuer le nombre de particules virales mais sans éradiquer le virus définitivement, de plus en plus souvent ils se prennent en une seule prise par jour de 1 à 3 comprimés.

Avec la diversité de molécules disponibles, on parvient à trouver le traitement adapté pour chaque patient.

Des études sont toujours en cours pour trouver un vaccin contre le VIH. Il s’agit toutefois de recherches complexes.

MSTRisk et MSTprevention :

Pour sensibiliser le grand public et les jeunes en particulier, le SNDV a mis en place en 2016,
deux outils d’information :

Une application gratuite « MSTRisk », disponible sur l’App store et Google play, qui aborde les IST de manière très graphique et pédagogique par le biais des symptômes, ce qui est innovant en la matière.

La création d’un site « MSTprevention.com » qui présente, dans un langage accessible à tous, les différentes IST, les modes de transmission, les symptômes et les traitements. Chacun de ces outils renvoie sur l’annuaire des dermatologues par localité.

 
 
La dermatologie et la vénéréologie sont une seule et même spécialité. Attention, la vénéréologie n’est pas la spécialité qui s’occupe des veines (phlébologie) mais bien des maladies vénériennes (IST).

Quels sont les signes d’IST ?

Ulcération génitale (ou chancre) dans les deux sexes,

Écoulement urétral chez l’homme (ou brûlures en urinant),

Leucorrhées (pertes vaginales) chez la femme

Mais, bien souvent et en particulier chez la femme, les IST ne provoquent aucun symptôme.


Les personnes, en apparence saines, ne présentant pas de signes d’infection, peuvent être potentiellement infectées et contagieuses. C’est fréquemment
le cas lors de l’infection par le VIH, l’hépatite B, des chlamydias et l’herpès par exemple.

Toutes les IST, même les plus bénignes comme la trichomonose par exemple, favorisent la transmission des autres infections sexuellement transmissibles, en particulier le VIH.

Ainsi, derrière toute IST, peut se cacher une deuxième IST qu’il faudra rechercher, même en l’absence de symptôme.

Face à toute IST, il faut faire vérifier la sérologie VIH, la sérologie de la syphilis et la  sérologie des hépatites par une simple prise de sang.

Une recherche de Chlamydia trachomatis dans les urines sera normalement effectuée.

Est-ce que je dois faire d’autres recherches dans le sang ?

Les autres sérologies sont inutiles (sérologie herpès, sérologie mycoplasmes, sérologie gonocoque et autres sérologies exotiques …).

Beaucoup de personnes contaminées sont infectées et pourtant ne présentent aucun symptôme.

On dit qu’elles sont asymptomatiques (ou “porteurs sains” qui est un très mauvais terme).

Ceci est particulièrement vrai dans l’infection VIH ( SIDA), dans l’infection par l’hépatite B, par l’hépatite C, dans l’herpès, globalement dans la plupart des maladies virales.

Les IST, comme les autres maladies infectieuses, sont caractérisées par une incubation qui sépare le moment de la contamination de l’apparition des premiers signes.

Cette incubation est variable selon la maladie. Elle peut être très courte (gonococcie et chancre mou : 48H), elle peut être beaucoup plus longue (environ 3 semaines pour la syphilis et un mois pour le VIH).

Pendant cette période d’incubation, il est impossible de faire le diagnostic de la maladie.

Ainsi, la sérologie de la syphilis et la sérologie du VIH ne se positivent jamais avant le premier mois suivant la prise de risque.

Il faudra, donc, répéter les examens quelques semaines plus tard.

Les examens  doivent être déterminés et adaptés en fonction de chaque IST.

Certaines maladies ne peuvent être dépistées que par un prélèvement local des lésions (gonocoque, chlamydia, trichomonose, herpès, etc …). D’autres sont dépistées par des prises de sang (VIH, hépatites B et C, syphilis).

En cas d’infection à une IST, tous les partenaires doivent être examinés et traités en même temps.

Il faut avertir tous vos partenaires, même occasionnels. Votre dermatologue n’est pas là pour porter un jugement mais pour vous aider.

C’est la seule façon d’éviter la diffusion de la contamination surtout dans le cas de maladies qui peuvent être graves pour la personne atteinte.

Comment se transmettent les IST ?

Toutes les IST sont transmises lors des rapports sexuels non protégés.

A l’inverse, toutes peuvent être prévenues par l’utilisation permanente de préservatifs. Certaines IST se transmettent très facilement par le sexe oral non protégé (en particulier, la gonococcie et la syphilis, mais également l’herpès, etc …).

 

Pour prévenir les IST, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène intime quotidienne et de se protéger.

La seule solution efficace de protection reste l’utilisation systématique du préservatif. Il peut être masculin ou féminin. Il existe également des digues dentaires (feuilles de latex), pour se protéger lors de pratique du sexe oral, lors de relations ne pouvant être protégées par un préservatif.

Le préservatif est indispensable, à la fois pour se protéger et protéger l’autre, pour chaque rapport sexuel avec des partenaires dont on ne connait pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST.

Il est très simple de s’en procurer, ils peuvent être achetés en pharmacie, supermarché, sex-shops, distributeurs,… ou obtenus gratuitement dans la plupart des hôpitaux, cliniques, centres de dépistages, plannings familiaux, MJC, associations de lutte contre le SIDA… Pour un maximum de précaution, il faut se faire dépister de manière régulière lorsque l’on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier, et d’utiliser un préservatif si des rapports sexuels ont lieu avec d’autres partenaires.

Quand faut-il que je me traite ?

Le traitement des IST est une urgence

L’automédication est particulièrement dangereuse dans les IST car elle favorise la sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques

Le traitement est le plus souvent un traitement minute ou court donné en l’attente des résultats des prélèvements. Il pourra être modifié, éventuellement, en fonction des résultats des examens complémentaires pratiqués.

Les traitements administrés au cours des IST ont une toxicité peu importante.

La décision de traiter doit être une décision médicale.

En cas de lésions situées sur les organes génitaux, c’est le dermatologue-vénéréologue qui permettra de faire la différence entre ce qui est sexuellement transmis et ce qui est purement dermatologique.

Les IST peuvent, également, être prises en charge gratuitement dans les dispensaires anti-vénériens, aujourd’hui appelés CeGIDD où les consultations sont gratuites.

Est-ce que je risque des complications si je ne suis pas traité?

Parmi les complications les plus graves des IST :

Utilisez un préservatif masculin ou féminin lorsque vous avez une sexualité comportant des risques de contamination (partenaires multiples, occasionnels….)

Voir aussi :

Le Sida (HIV)

L’herpès

Les condylomes

la gonococcie

 

 

Les anciens mycoplasmes (Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum) sont des hôtes normaux des muqueuses génitales.

(suite…)

C’est une maladie due à un virus Herpès Simplex Virus. Environ 15% de la population est infectée, le plus souvent sans le savoir.

(suite…)

L’hépatite B est très fréquente, elle passe le plus souvent inaperçue (l’ictère ou jaunisse est rare). Elle n’est détectable que par les prises de sang (sérologie de l’hépatite B, antigène HBs anticorps anti-HBs anticorps anti HBc). Elle peut être mortelle (cirrhose et cancer du foie).
La transmission sexuelle est la première cause d’infection par ce virus. D’où la règle de demander une sérologie de l’hépatite B à toute personne ayant une IST et surtout de vacciner les jeunes avant qu’ils ne la contractent.
Il existe des traitements mais ils sont lourds.

L’hépatite C passe, également le plus souvent, inaperçue avant de provoquer des dégâts hépatiques (hépatite chronique, cirrhose et cancer du foie). C’est une maladie grave. La moitié des patients infectés par le virus de l’hépatite C feront des complications hépatiques. Il n’existe pas de vaccin.
En revanche, le dépistage de l’hépatite C (par une sérologie sanguine) permet de donner un traitement dirigé contre ce virus et de guérir beaucoup de patients.
La transmission sexuelle de l’hépatite C est relativement rare (sauf en cas de rapport sexuel traumatique ou sanglant).
La transmission par le sang (seringue) est plus fréquente.

A savoir

Comment se transmettent les IST ?

Toutes les IST sont transmises lors des rapports sexuels non protégés.

A l’inverse, toutes peuvent être prévenues par l’utilisation permanente de préservatifs. Certaines IST se transmettent très facilement par le sexe oral non protégé (en particulier, la gonococcie et la syphilis, mais également l’herpès, etc …).

 

Pour prévenir les IST, il est recommandé d’avoir une bonne hygiène intime quotidienne et de se protéger.

La seule solution efficace de protection reste l’utilisation systématique du préservatif. Il peut être masculin ou féminin. Il existe également des digues dentaires (feuilles de latex), pour se protéger lors de pratique du sexe oral, lors de relations ne pouvant être protégées par un préservatif.

Le préservatif est indispensable, à la fois pour se protéger et protéger l’autre, pour chaque rapport sexuel avec des partenaires dont on ne connait pas le statut en termes de contamination par le VIH ou les autres IST.

Il est très simple de s’en procurer, ils peuvent être achetés en pharmacie, supermarché, sex-shops, distributeurs,… ou obtenus gratuitement dans la plupart des hôpitaux, cliniques, centres de dépistages, plannings familiaux, MJC, associations de lutte contre le SIDA… Pour un maximum de précaution, il faut se faire dépister de manière régulière lorsque l’on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l’on souhaite arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier, et d’utiliser un préservatif si des rapports sexuels ont lieu avec d’autres partenaires.

 

Ce sont des verrues apparaissant sur les organes génitaux, mais aussi au niveau de l'anus
(suite…)

Elle est due à un parasite Trichomonas vaginalis

(suite…)




 (suite…)

    

La maladie de Nicolas Favre ou lymphogranulome vénérien

(suite…)

C’est une maladie grave due à une bactérie appelée tréponème pâle.

(suite…)

Chlamydia trachomatis est une bactérie dangereuse pour la fécondité féminine puisque c’est la première cause, actuellement, de salpingite (infection des trompes), pouvant conduire à la stérilité.

(suite…)

Elle se traduit par une inflammation du canal de l’urètre (urétrite) avec écoulement de pus plus ou moins épais chez l’homme. Chez la femme, le diagnostic est beaucoup plus difficile (pertes blanches).

(suite…)