Il existe plusieurs types de cancers de la peau dont le plus grave est le mélanome. D’autres cancers cutanés sont moins dangereux et mettent rarement la vie jeu. Le rôle du dermatologue est de dépister, si possible précocement, toutes ces lésions dont le pronostic est variable en fonction de leur nature. Le rôle des UV artificiels ou naturels est important dans la survenue de ces cancers. 

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Comment se présente-t-il ?


Le mélanome nodulaire se présente sous la forme d’un nodule le plus souvent pigmenté, qui va évoluer rapidement et parfois s’ulcérer. Son évolution est plus rapide.
Son dépistage précoce est une priorité, il peut se présenter sous des formes trompeuses non pigmentées. Dans n’importe quel type de mélanome, le pronostic va dépendre de la précocité du diagnostic et du stade de la maladie dont l’un des éléments d’évaluation est l’étude de la lésion qui aura été enlevée chirurgicalement.
Ces critères sont essentiels et sont définis par l’analyse au microscope. Il s’agit de l’épaisseur de la lésion en mm qui s’appelle l’indice de Breslow et du niveau histologique qui s’appelle l’indice de Clark.

Quels vont être les traitements ?

Le traitement est principalement chirurgical, effectué le plus souvent par les dermatologues ( voir exérèse d’une tumeur) avec des marges appropriées selon le type de mélanome. D’autres traitements complémentaires sont parfois nécessaires, le curage ganglionnaire avec étude du premier ganglion lymphatique relais ou “ganglion sentinelle” des chimiothérapies, des thérapies ciblées de l’immunothérapie sont proposées en fonction du grade et du stade du mélanome.

Il sera important qu’un dermatologue  examine la personne atteinte régulièrement et avec une fréquence variable. Ces examens devront intervenir toute la vie afin de dépister une éventuelle récidive mais aussi l’apparition d’autres mélanomes. Des lésions de la peau seront parfois enlevées de manière préventive.

L’ensemble de votre famille devra être examiné régulièrement par un dermatologue.

Comment cela se présente-t-il ?

Le mélanome de Dubreuilh survient de façon quasi exclusive chez les personnes âgées, son aspect clinique est celui d’une tache qui s’étend progressivement sur plusieurs années, le plus souvent sur le visage, les joues, les tempes ou le front.

Le recours au prélèvement de peau (biopsie) est le plus souvent nécessaire pour en faire le diagnostic.

La dermoscopie peut aider au diagnostic précoce car il peut se présenter comme une simple tache le plus souvent sur le visage.

Ce mélanome est longtemps limité aux couches superficielles de l’épiderme, son évolution initiale est lente.
Il peut être confondu avec des lentigines solaires, lésions bénignes de la peau.
Après cette phase initiale longue, il rejoint en pronostic les autres types de mélanome.

 

Quels sont les traitements ?

Le traitement est principalement chirurgical et sera effectué le plus souvent par les dermatologues ( voir exérèse d’une tumeur) avec des marges appropriées selon le type de mélanome. D’autres traitements complémentaires sont parfois nécessaires, le curage ganglionnaire avec étude du premier ganglion lymphatique relais ou “ganglion sentinelle” des chimiothérapies, des thérapies ciblées de l’immunothérapie sont proposées en fonction du grade et du stade du mélanome.

Il sera important qu’un dermatologue  examine régulièrement la peau avec une fréquence variable. Ces examens interviendront toute la vie afin de dépister une éventuelle récidive mais aussi l’apparition d’autres mélanomes. Des lésions de la  peau seront parfois enlevées de manière préventive.

Voir aussi 

Mélanome SSM

Mélanome nodulaire

 

Le mélanome SSM, qu’est-ce que c’est ?

Le mélanome est une tumeur qui atteint les personnes assez jeune mais qui se retrouve également chez les sujets âgés. Le principal facteur de risque est l’exposition solaire notamment sur les membres inférieurs chez la femme et le tronc chez l’homme. A noter que 10% des mélanomes peuvent survenir dans des familles génétiquement prédisposées.

L’exposition aux UV naturels ou artificiels est un facteur augmentant son risque de survenue.

Si le mélanome peut survenir dans un tiers des cas sur un “grain de beauté” qui existait auparavant, le plus souvent il survient sur une peau saine.

Le mélanome SSM ou superficiel extensif est un mélanome à évolution progressive, pendant plusieurs mois, voire des années, son extension est superficielle. Puis, en l’absence de traitement, il avoir une croissance verticale.

Son pronostic est bien meilleur que le mélanome nodulaire. 

Le mélanome à extension superficielle correspond à une tache pigmentée s’élargissant progressivement, à contours irréguliers, se présentant sous la forme d’une lésion asymétrique, d’une taille dépassant les 5 mm le plus souvent, avec des différences de teinte.

C’est la forme la plus fréquente.

Quels traitements ?

Il est avant tout chirurgical ( voir exérèse d’une tumeur) , le plus souvent elle aura lieu en deux temps. Un premier temps où l’on analysera histologiquement la lésion à l’aide d’un microscope. En fonction de ces résultats qui permettront de typer le mélanome et d’en mesurer son épaisseur, une deuxième intervention de “sécurité” enlèvera de la peau avec une marge variable  autour de la cicatrice en fonction de ces résultats.

Cette intervention peut être complétée dans le même temps opératoire par l’étude du ganglion sentinelle en fonction de l’épaisseur du mélanome. Cela consiste à chercher le premier ganglion lymphatique éventuellement atteint dans le territoire du mélanome et de décider, en fonction de ce résultat, d’enlever un ou plusieurs ganglions.

Des traitements complémentaires à type de chimiothérapies ciblés et d’immunothérapie être proposés en fonction de l’atteinte.

Il sera important qu’un dermatologue examine la personne atteinte régulièrement avec une fréquence variable. Ces examens interviendront toute la vie afin de dépister une éventuelle récidive mais aussi l’apparition d’autres mélanomes. Des lésions de la peau seront parfois enlevées de manière préventive.

L’ensemble de votre famille devra être examiné régulièrement par un dermatologue

Voir aussi 

Mélanome nodulaire

Mélanome de Dubreuilh

 

Les kératoses actiniques sont des lésions précancéreuses, pour certaines de véritables petits cancers débutants, dont les facteurs favorisants sont les sujets à phototypes clairs dont la peau a été chroniquement soumise au soleil et le sujet âgé. 

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Le grain de beauté ou nævus

Le grain de beauté apparaît dans l’enfance, se développe au cours de la vie (pic à l’adolescence) et jusqu’à l’âge de 30 ans environ. C’est une tache pigmentée, ronde ou ovale, plane ou en relief, à contours nets, de couleur homogène (une à deux couleurs), de diamètre souvent inférieur à 6 mm.

Chez l’adulte, on retrouve environ une vingtaine de nævus.

Leur nombre dépend de facteurs héréditaires mais aussi des expositions solaires. La plupart des grains de beauté ne sont pas dangereux.  

Cependant il existe des situations qui doivent vous alerter

– Lorsqu’un grain de beauté apparaît et évolue rapidement

– Lorsqu’un grain de beauté se modifie plus rapidement que les autres 

– Lorsqu’un grain de beauté correspond à au moins trois des critères de la règle ABCDE :

  1. A pour asymétrie
  2. B pour bordure irrégulière
  3. C pour différence de couleurs
  4. D pour dimensions, plus de 6 mm
  5. E pour évolutivité : le plus important des critères, qui à lui seul doit vous inciter à consulter

En effet certains mélanomes (le plus dangereux des cancers de la peau) parmi les plus agressifs présentent simplement ce critère.

Dois-je m’inquiéter si un grain de beauté saigne ?

Non si le saignement est dû à un traumatisme , écorcher un grain de beauté n’est pas dangereux.

Faites examiner votre peau au moindre doute par un dermatologue 

il fera lors de la consultation une évaluation de vos facteurs de risques et examinera l’ensemble de votre peau;

il pourra s’aider d’un dermoscope et prendre des clichés photographiques 

Il établira si vous présentez des risques en fonction de :

Il vous apprendra l’autosurveillance et déterminera  la fréquence de surveillance dermatologique nécessaire  :

 

L’auto-examen de la peau en 8 étapes : il s’agit de quelques gestes simples qui vous permettent de connaître vos grains de beauté. Le but n’est pas de faire vous-même le diagnostic du mélanome, mais de savoir consulter à temps un dermatologue s’il vous semble qu’une modification s’est produite récemment. 

L’auto-examen de la peau en 8 étapes  

Après vous être déshabillé complètement, examinez attentivement :

Le visage, sans oublier les oreilles.

Le cuir chevelu, en vous aidant d’un sèche-cheveux.

La paume et le dos des mains, sans oublier les ongles, les avant-bras.

Les coudes, les bras, les aisselles.

Le cou, la poitrine (en regardant bien sous les seins chez les femmes) et le ventre.

Dans une glace, avec l’aide d’un miroir à main, la nuque, les épaules et le dos.

Les fesses et la face postérieure des cuisses.

En vous asseyant, la face antérieure des cuisses, les jambes, le dos et la plante des pieds, sans oublier les ongles et la région génitale à l’aide d’un miroir.

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Les carcinomes basocellulaires sont les cancers les plus fréquents de l’adulte et représentent la majorité des cancers cutanés.

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