De quoi s’agit-il ?

Le dermatologue enlève une lésion de la peau.

Quel que soit le type de lésion de la peau, le dermatologue est habilité à pratiquer la chirurgie dermatologique.

Comment ça se passe ?

Le dermatologue propose au patient de réaliser une exérèse d’une lésion de la peau. Une anesthésie locale par injection de produit est réalisée avant l’acte chirurgical.

Ce geste est peu douloureux, mais il permet de pratiquer l’acte de prélèvement de la peau sans douleur.

Un prélèvement de la lésion avec une marge à minima est pratiqué. La lésion est ensuite envoyée à l’analyse pour en déterminer la nature exacte.

Un ou plusieurs points de suture permettent de fermer la plaie. Parfois uniquement des soins locaux sont prescrits.

Les suites de l’acte chirurgical sont peu ou pas douloureuses.

Un pansement est le plus souvent mis en place. Les fils sont enlevés au bout de quelques jours.

Le résultat de l’analyse est communiqué par le dermatologue qui informe le patient des conséquences du résultat et lui indique les suites à donner pour ce résultat.

 

 

 

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Le dermatologue va pratiquer une biopsie de la peau

Comment ça se passe ?

Le dermatologue propose au patient de réaliser une biopsie :

Une anesthésie locale par injection de produit est réalisée avant l’acte chirurgical.

Ce geste est peu douloureux, mais il permet de pratiquer l’acte de prélèvement de la peau sans douleur.

Un prélèvement de quelques millimètres suffit pour réaliser l’analyse.

Un ou plusieurs points de suture permettent de fermer la plaie.

Un pansement sera le plus souvent mis en place.

Et après ?

En général dans les heures qui suivent aucune douleur ne sera ressentie.

Le fil de suture sera enlevé au bout de quelques jours, laissant une cicatrice minime.

Le résultat de cette analyse est communiqué par le dermatologue qui jugera du traitement adéquat en fonction du diagnostic qui sera porté.

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Comme tous les organes du corps, la peau est soumise aux effets du temps. Cet effet de vieillissement visible est très influencé par la façon dont on prend soin de sa peau tout au long de sa vie.

Le vieillissement est un processus naturel, qui affecte la peau, il est accentué par le soleil qui provoque une altération de son aspect avec l’apparition de rides, de taches, sans compter les lésions cancéreuses. Aussi, la protection solaire est la principale arme de lutte contre les effets du temps.
Il faut prendre soin de sa peau et la protéger, éviter de s’exposer pour éviter l’apparition de rides.
Nous avons tous au départ un capital en fonction de notre phototype (couleur de la peau), mais d’autres facteurs héréditaires et environnementaux entrent aussi en jeu.

Comment fonctionne l’organe peau ?

Tout comme les os, les cellules de la peau meurent et se renouvellent chaque jour. Dans leur fonctionnement normal, les cellules de la peau se renouvellent tous les 28 jours, pendant 50 cycles au maximum.
Au fur et à mesure que la peau vieillit, le renouvellement des cellules de la peau se ralentit, et peut passer à plus de 30 jours. Les cellules les plus anciennes peuvent alors s’accumuler et donner une impression de teint brouillé et de peau épaissie, traduisant également le dessèchement cutané qui est souvent la première plainte des personnes vieillissantes.
Si le dessèchement n’est pas corrigé, les rides vont laisser plus facilement leur empreinte sur la peau, d’autant que cette dernière a tendance également à s’amincir.

Parallèlement, apparaissent des modifications du derme, responsables de la perte de tonicité et du relâchement de la peau. La peau devient également « sous-tendue » à cause de la fonte du tissu graisseux et musculaire qui ne joue plus son rôle de soutien, son affaissement est lié aussi à l’attraction terrestre.
Les volumes et l’aspect du visage se modifient progressivement tandis que les rides se creusent.

A quoi est dû le vieillissement ?

Le vieillissement est lié à une altération des mécanismes de réparation ou de maintenance des cellules. Il est déterminé, d’une part, par une sorte d’horloge biologique individuelle génétiquement programmée, d’autre part, par les capacités de résistance de la cellule aux dégâts oxydatifs causés par des substances toxiques appelées « radicaux libres ».
La centrale énergétique cellulaire s’appelle la mitochondrie. L’agression de la cellule par les « radicaux libres » va entraîner des modifications de la mitochondrie et être responsable d’une diminution de son énergie vitale.
Les capacités de résistance mitochondriale sont génétiquement déterminées et évoluent également avec l’âge de façon variable en fonction des individus.
Les chromosomes, porteurs du patrimoine génétique de l’individu, se raccourcissent à chaque division cellulaire. Lorsqu’ils sont devenus trop courts, les cellules arrêtent de se diviser et entrent en sénescence.
Certains facteurs extérieurs peuvent accélérer le raccourcissement de ces chromosomes ainsi qu’indirectement les phénomènes de vieillissement cellulaire. C’est le cas par exemple du tabac ou du stress.
Le rôle de l’environnement est donc presque aussi important que celui de la physiologie dans le vieillissement cutané.

Depuis quelques années, les spécialistes se sont aperçus qu’un environnement défavorable (soleil, tabac, stress…) pouvait modifier le capital génétique des cellules cutanées, les rendant moins efficaces dans leur multiplication et plus fragiles.
Le soleil est l’ennemi numéro 1 de la peau et ses effets négatifs sont bien connus aujourd’hui.
Les ultra-violets sont responsables d’une fragilisation des cellules de la peau, facilitant ainsi le développement de cancers cutanés, et les empêchant de fabriquer un tissu élastique de qualité (le derme est plus rigide).

Enfin, l’abus de rayons UV augmente le taux de dégradation des cellules de la peau par rapport à la construction, la peau devient ainsi plus fine et moins résistante.
Le tabac est un autre ennemi puissant de la peau, presque aussi néfaste que le soleil.
Les produits toxiques contenus dans les cigarettes dégradent les structures fondamentales du derme, notamment l’acide hyaluronique, et provoquent une production de mauvaise élastine.
La pollution atmosphérique joue un rôle d’accélérateur du vieillissement de la peau en diminuant son système de défense immunitaire, en baissant son hydratation et en diminuant sa desquamation.
Le stress est un facteur difficile à éviter, il semble pourtant qu’il puisse augmenter directement la production de radicaux libres au niveau de la peau, ces molécules oxydées détruisant les cellules et pouvant modifier la structure de l’ADN.
Enfin, la sédentarité, l’ingestion de polluants modifiant la flore intestinale, le traitement des aliments par la chaleur éliminant les vitamines thermo-solubles, la mode des fast-foods, la mode vestimentaire, sont à l’origine de carences en vitamines, calcium, magnésium et fer.

Pour bien vieillir, il est donc fondamental d’éviter autant que possible ces facteurs environnementaux, tout en veillant à garder une alimentation équilibrée et plus généralement une vie saine.
Le vieillissement est également sous le contrôle d’un facteur de croissance apparenté à l’insuline. Les cellules de la peau, ou kératinocytes, ont des récepteurs spécifiques pour ce facteur de croissance.
Avec le temps, les kératinocytes, ainsi que d’autres cellules de la peau, les fibroblastes, perdent leur capacité de réponse à ce facteur de croissance et les cellules ne peuvent plus se développer parfaitement. Ainsi, les fibroblastes ne fabriquent plus aussi bien le milieu essentiel à la vie des cellules de la peau : réduction du collagène et de l’acide hyaluronique qui ont pour conséquence de donner un aspect moins tendu à la peau.
De nombreuses hormones, comme les hormones thyroïdiennes ou les hormones sexuelles, jouent un rôle important sur la croissance et l’aspect de l’épiderme. La baisse de la sécrétion hormonale observée au fil du temps joue donc un rôle important dans le vieillissement cutané.

Les traitements du vieillissement

La déshydratation cutanée est un facteur important dans l’apparition des rides. Comme la peau de la pomme, la peau qui vieillit sans hydratation se flétrit, car son tissu de support sous le derme n’est plus aussi souple. Plus la peau sera déshydratée, plus les rides seront marquées.

Les rides sont souvent dites «d’expression », car plus on avance en âge, plus les muscles vont se rétrécir et devoir se contracter plus intensément pour le même résultat.
Pour les muscles du visage, les contractions répétées plusieurs fois par jour vont tirer sur la peau et former la ride. Et comme avec le temps, la peau s’atrophie et sa structure de base se dégrade, elle marque plus au niveau des zones de forte expression musculaire (front, sillons nasogéniens, lèvres, yeux).
En revanche, sur les surfaces de peau non sollicitées par des muscles d’expression (joues, décolleté…), les rides sont principalement induites par l’environnement ou un mauvais positionnement (rides du sommeil). S’il est impossible d’aller à l’encontre du vieillissement naturel des cellules, il est possible cependant d’en limiter les conséquences visibles.

D’une manière générale, une alimentation riche en anti-oxydants (fruits, légumes, poisson…), une activité physique régulière, une protection solaire renforcée, un arrêt du tabagisme et une bonne hydratation cutanée sont les piliers de bon sens d’une stratégie anti-vieillissement efficace.

De façon plus ponctuelle, la cosmétique moderne peut aider à diminuer les effets visibles du vieillissement. Si les effets des crèmes anti-vieillissement sont aujourd’hui réels, ils restent loin des promesses publicitaires.
Néanmoins, malgré des actions globalement modérées, plusieurs molécules ont désormais fait leurs preuves dans des expériences en laboratoire et dans la vie de tous les jours :

 

Les peelings, lasers, toxine botulinique, produits de comblement

Depuis quelques dizaines d’années, des interventions assez invasives ou de dermabrasion sont proposées, promettant une « rénovation » complète de la peau du visage.

Le peeling consiste en fait en un renouvellement accéléré de l’activité cellulaire pour les individus dont la peau est prématurément vieillie, notamment à cause des méfaits d’une exposition solaire régulière et prolongée.
Cette manipulation vise à accélérer le nettoyage des cellules épidermiques superficielles mortes, stimulant ainsi indirectement l’activité de renouvellement cellulaire.
Le peeling utilise des produits « abrasifs », provoquant une irritation plus ou moins importante suivant le type de peeling utilisé (de superficiel à profond).
Le peeling doux nécessitera plusieurs séances (4 à 6) pour donner un effet visible et devra être accompagné d’un protocole très strict de préparation et de poursuite de traitement sur la durée.

La dermabrasion est une technique encore plus agressive de renouvellement cellulaire, elle se fait de nos jours avec des lasers. Cette fois-ci, on détruit les cellules de la peau jusqu’au derme.
Les inconvénients en termes d’irritation sont donc plus marqués qu’avec le peeling. Ces effets peuvent se maintenir assez bien dans le temps.

Enfin, de plus en plus de personnes ont recours à l’injection intradermique de produits de comblement dégradables, comme par exemple le collagène ou l’acide hyaluronique, visant, comme son nom l’indique, à combler les zones les plus « affaissées » de l’épiderme. L’efficacité et la stimulation de son propre collagène par ces produits permettent de reculer de plus en plus les indications chirurgicales du vieillissement.
Leur utilisation, à condition d’être précédée d’une consultation préalable pour déterminer la bonne indication et les contre-indications, comporte peu de risques.
Les produits non dégradables peuvent entraîner des complications et doivent être proscrits.
La toxine botulinique permet en diminuant la force musculaire de supprimer les rides frontales. Dans ce domaine, comme dans celui des cicatrices, chaque peau a son mode de réaction à l’agression, qu’elle soit physique (une plaie) ou chimique (un peeling ou une injection intradermique), et il est préférable de l’avoir évaluée avant que le produit soit utilisé sur le visage.

Voir aussi 

Les produits de comblement : l’acide hyaluronique

La Photothérapie Dynamique PDT

Depuis quelques années une nouvelle technique permet de traiter certains cancers de la peau superficiels ou précancéreux : la Photothérapie Dynamique, ou PDT.

A quoi sert-elle ?

Cette technique permet de traiter en une ou 2 séances des kératoses actiniques, des épithélioma baso-cellulaires superficiels et des maladies de Bowen. Elle permet d’éviter la chirurgie. Autre avantage, elle traite les champs de cancérisation c’est à dire les cellules anormales en périphérie de la lésion.

Comment se déroule la séance ?

Après confirmation du diagnostic par biopsie le dermatologue prescrit au patient un produit sous forme de crème, l’Aminolévulinate de méthyle ou Metvixia®. Ce produit pénètre au sein des cellules malades et les sensibilisent à la lumière. Après un contact de trois heures du produit appliqué par le dermatologue sous occlusion, la lésion est illuminée par une lumière rouge spéciale qui permet l’élimination des cellules malades au sein desquelles la crème a pénétré tout en préservant la peau normale.

Avant l’application le dermatologue aura enlevé les squames et croutes qui recouvrent la zone à traiter.

Avant la séance de lumière un nettoyage de la région sera effectué puis la lampe sera placée au-dessus de la zone à traiter durant une dizaine de minutes.

Est-ce que cela fait mal ?

La séance peut parfois être douloureuse notamment lorsque sont traitées des zones atteintes du cuir chevelu chauve. Un comprimé à titre préventif pour lutter contre la douleur pourra être pris. Parfois des anesthésies tronculaires seront effectuées.

Quelles précautions sont à prendre après la séance ?

Il ne faut pas s’exposer à la lumière du soleil et appliquer une crème cicatrisante pendant quelques jours. Un aspect coup de soleil peut être présent.

Une variante, quand la luminosité est importante en fonction des régions, est la Daylight thérapie. Le produit est appliqué et la zone exposée à la lumière pendant 3 heures.

Ces techniques sont prises en charge par l’assurance maladie.

 

 

 

LES PRODUITS DE COMBLEMENT : L’ACIDE HYALURONIQUE

 

Les produits de comblement sont aujourd’hui incontournables dans la prise en charge du vieillissement facial afin de restaurer les contours harmonieux du visage.

La nécessité d’un diagnostic esthétique précis est évidemment le prélude indispensable pour bien poser les techniques et les produits à utiliser. Il convient dans cette optique de bien différencier la fonte des volumes et de la réduction de la tonicité cutanée dans l’altération des contours du visage afin que le Dermatologue puisse adopter la meilleure stratégie et permettre de correspondre à vos attentes et que le patient puisse avoir compris les limites des techniques que l’on vous propose.

La logique de restaurer avec nuance des traits doux et naturels au visage est une règle de base pour éviter les conséquences des injections excessives et leur risque d’aboutir à des résultats caricaturaux.

L’emploi de gels à base d’acide hyaluronique s’impose en raison de leur efficacité et de leur sécurité en tant qu’implant dermique.

Les autres gels de comblement, à la fois lentement résorbables et inducteurs tissulaires, offrent une autre possibilité de traitement mais ils imposent plus de contrainte technique pour obtenir le résultat souhaité.  

Pourquoi injecter en fonction de son vieillissement ?

Le processus du vieillissement :

La fraîcheur et la jeunesse d’un visage sont liées à la conjonction harmonieuse des éléments essentiels suivants :

Une surface cutanée douce, lisse, relaxée avec un teint éclatant ;

Un ovale du visage tonique et galbé ainsi que les paupières – source de l’éclat du regard ;

Une harmonie des courbes et volumes typiquement juvéniles caractérisée par :

La rondeur et la convexité des formes -parfaitement visualisées chez l’enfant- ;

Des lignes générales ascendantes ; un visage jeune est en effet un visage ferme et galbé, lisse, rond et plein à tous les étages de la face.

La beauté d’un visage dépend en effet de l’harmonie des volumes des deux piliers principaux de sa charpente : la zone en T médio faciale et la zone en latérale des pommettes.

Comment le temps marque progressivement un visage ?

L’analyse tridimensionnelle du processus de vieillissement facial est fondamentale pour choisir les techniques de corrections appropriées.

Les modifications de la face sont en effet la résultante de composantes diversement associées :

L’altération de la surface de la peau 

Les froncements d’origine musculaires localisés au tiers supérieur de la face (glabelle, front, patte d’oie) : ils sont corrigés par la toxine botulique.

La dégradation superficielle du tégument (taches pigmentaires, érythrocouperose, fines ridules, héliodermie…) : elle est réparée par les lasers de ciblage (pigmentaires et vasculaires) et les techniques de « relissage » (peelings légers répétitifs, peelings moyens ou profonds, lasers ablatifs).

La perte de l’ovale sous l’effet de la pesanteur par réduction du galbe et du tonus cutané. Sa restauration repose au début sur la technique médicale de radiofréquence et au stade de ptôse avancée sur le lifting chirurgical centro- et/ou cervico-facial .

L’aplatissement ou le creusement des courbes faciales par fonte du volume des « rondeurs » juvéniles liée à l’involution de toute l’épaisseur tissulaire (derme, hypoderme, muscle et os) notamment en certaines zones clés du visage. La restauration de ces pertes volumiques repose sur les injections de produits de comblement.

Les gels d’acide hyaluronique (ou hyaluronane) polymérisé en sont les produits de choix.

Pourquoi l’acide hyaluronique ?

Le concept d’injecter un implant dans la peau impose une réflexion sur les critères à exiger d’un produit de comblement :

-La sécurité en utilisant un produit sûr et largement expérimenté

-Les caractéristiques rhéologiques proches de celles de la peau

-La biodégrabilité prévisible

-La bonne intégration du produit dans la peau

L’acide hyaluronique est le produit de référence : c’est le produit de comblement le plus injecté, il présente une sécurité optimum.

L’acide hyaluronique, c’est quoi ?

L’acide hyaluronique est avant tout une molécule biologique. Sa masse totale est d’environ 7 à 8 grammes chez un adulte dont 50% se trouve dans la peau et surtout dans le derme qui est situé sous l’épiderme- qui est la structure de surface de la peau.

Il a été identifié dans tous les tissus des vertébrés sans spécificité d’espèce ou d’organe (donc théoriquement sans risque d’allergisation ou de réaction à corps étranger).

L’acide hyaluronique est une macromolécule hygroscopique qui permet la captation de grandes quantités d’eau et d’ions pour maintenir la turgescence et l’hydratation des tissus. L’acide hyaluronique est présent au niveau de très nombreux processus biologiques dont beaucoup restent encore à découvrir selon les biologistes spécialistes.

Les produits à base d’acide hyaluronique sont les plus couramment employés pour de nombreuses raisons : facilité d’injection, disponibilité d’une gamme suffisante pour traiter les diverses parties du visage, logique écologique (l’acide hyaluronique est déjà un composant physiologique du derme), performance cosmétique avec une biodégrabilité semi-lente permettant une stabilité du résultat suffisamment longue, sécurité optimale en raison d’une très bonne intégration du produit, de la totale absence de risques d’effets secondaires majeurs (compte tenu du recul), et enfin de la disponibilité de la hyaluronidase pour faire fondre d’éventuelles corrections inappropriées.

Quels sont les effets indésirables potentiels ?

Les gels à base d’acide hyaluronique peuvent dans des cas devenus exceptionnels être l’objet d’un rejet d’origine allergique manifesté par un granulome inflammatoire cutané dans la zone d’injection. Cette allergie n’est évidemment pas liée à la molécule d’acide hyaluronique mais à sa réticulation. Sans action thérapeutique le granulome disparaîtrait spontanément avec la biodégradation totale du produit. Il disparaît en quelques jours après l’injection de hyaluronidase destinée à dégrader l’implant. La hyaluronidase peut être également utilisée lorsque l’injection a été excessive et source d’une disgrâce esthétique.

Comment se déroule une injection ?

Après un bilan esthétique au cours d’une consultation auprès du dermatologue, un programme de traitement sera établi, informant le patient sur les quantités de produit et les zones à injecter afin d’optimiser au maximum le résultat.

Un devis et un formulaire d’information sont remis. L’injection n’aura lieu que dans un second temps après un délai de réflexion. Le patient remet au préalable le devis et les documents d’informations signés.

La plupart des produits à base d’acide hyaluronique contiennent maintenant un anesthésique. Cependant le dermatologue pourra proposer une anesthésie locale par application durant quelques minutes d’une crème anesthésiante voir parfois une anesthésie complémentaire par injection pour certaines localisations.

L’injection se déroule en plusieurs temps avec des techniques différentes selon les produits et les opérateurs, certains utilisent une canule.

Quel que soit la technique du Dermatologue le résultat sera immédiat et va se parfaire dans les semaines qui suivent. Quelques hématomes peuvent survenir dans certaines localisations. Ils sont régressifs en quelques jours, le patient peut le lendemain utiliser du maquillage pour éventuellement les camoufler.

Une pommade cicatrisante pourra être prescrite pour améliorer le processus, et parfois des dérivés homéopathiques. Ces hématomes sont peu fréquents mais il est conseillé de prévoir cette éventualité dans la vie sociale les jours suivant les injections.

Combien de temps ça dure ?

Les produits à base d’acide hyaluronique ont une durabilité en moyenne de 9 mois, se dégradant progressivement pour disparaitre. Il y a donc nécessité de pratiquer un entretien par injection régulière. La résorption de ce produit est aussi un gage de sécurité. 

Les résultats en images

Voir aussi

Le vieillissement de la peau

Le botox

POURQUOI AVOIR RECOURS À UN DERMATOLOGUE POUR EFFECTUER UN LASER OU UNE TECHNIQUE APPARENTÉE ?

 

Qu’est-ce qu’un laser ?

Il s’agit d’un dispositif qui émet un rayon lumineux de très haute puissance, car les photons (unités de lumière) ont tous la même direction et la même énergie : on dit que ces photons sont « en phase », et le faisceau émis a une longueur d’onde bien définie, qui s’exprime en nanomètres.

Ainsi il est possible de viser des cibles données, que l’on appelle chromophores, qui absorbent cette énergie lumineuse considérable et la restituent sous forme de chaleur : c’est l’effet laser le plus courant, qui permet de détruire le tissu visé par coagulation.

Selon la cible à détruire, on choisira un laser dont les photons émis sont absorbés par un chromophore majoritaire dans l’élément à détruire.

C’est le mode de fonctionnement de la majorité des lasers d’épilation, dont la cible est le bulbe du poil, très riche en mélanine, en pigment brun, et l’un des principaux chromophores utilisés en dermatologie.

C’est aussi le cas pour les lasers vasculaires, qui ciblent les vaisseaux pathologiques par l’intermédiaire de l’hémoglobine, un autre chromophore important en dermatologie.

Certains lasers délivrent une telle énergie dans des temps si brefs qu’ils sont capables de faire exploser la cible visée : c’est le cas des lasers dits « pigmentaires », utilisés en majorité pour le détatouage.

Les lasers dits « de resurfacing » sont capables d’araser le revêtement cutané, car ils visent l’eau, troisième chromophore important, régulièrement répartie dans les couches superficielles de la peau : il est possible de cibler des tumeurs bénignes, ou de vaporiser une pleine surface comme le visage, afin d’améliorer le relief cutané (rides, cicatrices).

Les lasers dits « de remodelage », visent également l’eau, mais plus en profondeur, dans le derme.

 

Il est fréquent qu’un laser ait une fonction principale (vasculaire par exemple), et soit utile dans d’autres indications (remodelage par exemple, ceci étant dû à la diffusion de chaleur en profondeur et à la stimulation de la synthèse cellulaire à ce niveau).

En effet, si une délivrance de chaleur aux tissus vivants peut détruire si elle est intense, elle peut en revanche stimuler si elle est modérée.

 

On imagine bien que ces dispositifs nécessitent des connaissances physiques et médicales approfondies, ainsi qu’un environnement et des précautions d’utilisation bien spécifiques.

 

Qu’en est-il des lampes flash ou lampes pulsées?

Les lampes flash médicales, ont grosso modo les mêmes indications que les lasers.

Cependant, les photons émis par ces dispositifs ne sont pas canalisés dans un faisceau étroit et puissant comme le rayon laser, mais correspondent à une bande de lumière obtenue à l’aide de filtres, que l’on adapte en fonction des cibles que l’on vise.

 

Quelles sont les indications principales de ces lasers et lampes ?

Les dispositifs à visée vasculaire permettent de traiter certains types d’angiomes, allant des plus petits (points dits « rubis », angiomes dits « stellaires », aux plus affichants (angiomes plans dits vulgairement « taches de vin »), en passant par les télangiectasies du visage, l’érythrose et la couperose, les varicosités des membres inférieurs.

Seuls les angiomes congénitaux (présents à la naissance), principalement les angiomes plans, peuvent donner lieu à un remboursement partiel par l’assurance maladie.

“Laser vasculaire”

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Les dispositifs à visée épilatoire agissent en détruisant le bulbe du poil, c’est pour cela que les bulbes ne doivent pas être arrachés ni à la pince ni à la cire avant la séance ; si c’est le cas, le laser n’aura aucune action !

Le principe est de réaliser des tirs lasers jointifs de façon à traiter toute la surface pileuse, et ainsi être assuré de détruire l’ensemble des poils qui sont en phase de croissance : le résultat est que la surface traitée par un laser épilatoire ou une lampe pulsée médicale se retrouve glabre pendant 2 à 6 semaines selon la zone ; de nouveaux poils sont générés afin de remplacer les précédents (phénomène habituel ; lorsqu’un poil meurt, un autre le remplace jusqu’à épuisement du stock génétiquement programmé. Les séances de laser devront être réalisées sur la même zone autant de fois que de cycles génétiquement programmés : on compte généralement pour une pilosité normale chez une femme, une moyenne de 5 séances espacées de 6 semaines sur le corps, 7 séances sur le visage. Plus la pilosité est dense, plus le nombre de cycles, et donc de séances de laser sont importants.

Seules les épilations laser réalisées dans un contexte de dysfonctionnement hormonal peuvent donner lieu à un remboursement partiel par l’assurance maladie. Dans ce contexte médical, le nombre de séances sur un visage peut avoisiner la quarantaine, mais de plus en plus espacées dans le temps. Autrefois les épilations médicales par électrodestruction poil par poil étaient fastidieuses, pouvaient aller jusqu’à 200 séances, et duraient souvent 4 à 5 ans, et parfois plus de 10.

La mélanine est le chromophore visé par les lasers épilatoires les plus répandus, à savoir les lasers Alexandrite ; on comprend bien que seules les peaux claires et non bronzées sont susceptibles d’être traitées par ce laser ; en effet en cas de  peau mate ou bronzée, ce chromophore n’est pas seulement présent dans les bulbes des poils, mais dans l’ensemble de la peau : l’absorption massive de ce rayonnement (restitué comme on l’a dit, sous forme de chaleur intense, aurait pour conséquence des brûlures). Il arrive même parfois qu’en cas de pilosité très dense sur une peau claire, la chaleur restituée génère un œdème important, surtout lors des premières séances, les bulbes des nouveaux poils ayant tendance à être de plus en plus petits au fil du temps. Il est important également que les poils soient rasés (le mieux est 2 jours avant la séance), de sorte à éviter une absorption du laser par la mélanine, très présente également dans la tige du poil (c’est la racine qui est la cible, non la tige).

En cas de peau mate ou bronzée, il existe heureusement d’autres lasers :

le laser Nd-Yag « long pulse » 1064 nanomètres, bien qu’agissant faiblement sur la mélanine, a surtout une action dermique profonde, de coagulation des vaisseaux nourriciers du poil, entrainant secondairement l’élimination de celui-ci dans les 10 à 15 jours qui suivent.

le diode- laser 808 nanomètres agit de la même façon et est également utilisable sur tous types de poils et de peaux.

 

Les lasers dits « pigmentaires » :

A l’origine, il s’agit du laser de détatouage, dit « Q-Switch », qui est également un Nd-Yag (même longueur d’onde que celui qui épile, mais fonctionnant sur un mode différent). On dispose de lasers de plus en plus puissants avec des impulsions de plus en plus brèves, le but étant de fragmenter les pigments en particules de plus en plus fines.

 

Les lasers de resurfacing ou de relissage : 

Si à l’origine le laser CO2 était le laser médical dermatologique, (le bistouri « moderne », permettant de coaguler, de couper, vaporiser), il a eu ses lettres de noblesse en esthétique sous sa forme « ultra-pulsée », permettant de lisser les rides efficacement mais au prix d’une éviction sociale prolongée.

L’arrivée du fractionné ces dernières années, n’enlevant que des micro- zones régulièrement réparties

(photothermolyse fractionnée ablative), a permis d’alléger considérablement le traitement et donc ses suites, avec cependant des résultats plus modestes, et des séances à répéter.

Il existe d’autres lasers de resurfacing à côté du CO2, mais c’est bien celui-ci qui reste le champion du remodelage, car sa diffusion de chaleur en profondeur est importante.

Les lasers fractionnés peuvent également être utilisés à très faible énergie et fractionnement important, comme moyen de pénétration de certaines substances dans la peau (solutions stériles, type mésolift).

 

Les lasers de remodelage :

Ces lasers visent une restructuration du derme et (ou) de l’hypoderme, sans toucher à la surface de la peau (à l’inverse du relissage), par un effet thermique profond, le chromophore visé étant l’eau du tissu conjonctif : le laser Nd-Yag « long pulse » cité comme laser d’épilation, permet également le remodelage, avec un paramétrage spécifique.

Il existe de nombreux autres lasers de remodelage, certains d’ailleurs fractionnés également (photothermolyse fractionnée non ablative), ainsi que des lampes.

Il s’agit de dispositifs à infra-rouge, dont les longueurs d’onde sont capables de pénétrer suffisamment en profondeur dans la peau, afin de prendre en compte le relâchement cutané.

 

Que peut-on attendre des lasers et lampes flash en terme de rajeunissement de la peau ?

A côté des lasers de relissage, qui lissent les rides, mais aussi les taches, et remodèlent le derme, d’autres lasers sont utilisables pour le rajeunissement, sans générer d’éviction sociale ; on distingue généralement deux actions : réjuvénation et remodelage.

Le remodelage, nous venons de le voir, est l’obtention d’un tissu dermique et (ou) hypodermique plus tendu, plus ferme, résultat d’un effet thermique (destruction, suivie de reconstruction) : l’effet tenseur immédiat dû à l’œdème est passager, alors que la remise en tension attendue demande deux mois, et souvent plusieurs séances.

La réjuvénation est l’obtention d’une peau d’apparence plus jeune, au teint plus uniforme : l’action est portée sur l’effacement des taches disgracieuses, taches brunes solaires (dits lentigos solaires), rugosités, vaisseaux anormalement apparents.

Plusieurs lasers peuvent être combinés dans la même séance, et les séances peuvent être répétées à intervalles réguliers jusqu’à obtention de l’amélioration souhaitée.

 

Quelles sont les autres indications des lasers en dermatologie ?

Destruction des verrues, des tumeurs bénignes.

Prise en charge de certaines dermatoses, congénitales en particulier, lorsqu’existent des troubles de la kératinisation, des tumeurs cutanées, ou bien des anomalies vasculaires.

Traitement des vergetures (lasers de resurfacing, lasers de remodelage, radiofréquences fractionnées).

 

Quel est le coût du laser ? 

Pour l’épilation, il faut compter une moyenne de 70 euros par séance pour les lèvres, et jusqu’à 250 euros pour les jambes ; aujourd’hui les demandes d’épilation de zones multiples sont courantes, et des devis sont établis de façon systématique au cours de la consultation, qui a pour but la remise d’une information claire, et l’examen clinique qui débouche sur un plan de traitement.

Pour une couperose, il faut généralement compter une première série de 3 séances espacées de 6 semaines, de l’ordre de 190 euros la séance, puis évaluer à distance l’intérêt d’une nouvelle série de séances ou bien le passage à une séance annuelle d’entretien.

Pour le rajeunissement, les séances sont aux environs de 250 euros, mais avoisinent 1000 euros pour un resurfacing visage complet.

Une prise en charge partielle par l’assurance maladie est possible pour les cicatrices d’acné.

 

Le laser est-il douloureux ?

Pour l’épilation la douleur s’assimilerait à un coup d’élastique à chaque impact, pour le vasculaire, les taches brunes, le remodelage, c’est un petit effet chaleur non-négligeable.

Pour le resurfacing, une anesthésie locale ou loco-régionale s’impose.

 

Y-a-t-il des risques à recourir au laser ? 

En fait le principal risque est oculaire ; celui-ci est évité par le port systématique de lunettes de protection et des installations aux normes.

L’examen clinique dermatologique est primordial :

Votre dermatologue vérifiera toujours l’absence de lésion cutanée contre-indiquant l’utilisation de laser, proposera avant le traitement laser, une exérèse ou une biopsie en cas de lésion suspecte, et protègera les grains de beauté lors du passage du laser.

Les risques sont en effet de méconnaitre une lésion d’origine carcinomateuse, ou de passer le laser sur un grain de beauté ou pire, sur un mélanome.

Encore une fois, une bonne information du patient évite les incidents sur peau bronzée ; les dermatologues ré-interrogent les patients à chaque nouvelle séance, sur une éventuelle exposition solaire dans le mois qui précède, et également sur l’application récente de substances colorantes comme les auto-bronzants, ou la prise de pigments en compléments alimentaires comme les caroténoides.

Bien évidemment les paramètres du laser sont réévalués à chaque séance par le dermatologue.

Pour un traitement de resurfacing laser, des précautions sont à prendre : une ordonnance est remise lors de la consultation initiale, avec notamment une prévention d’une poussée virale telle qu’un herpès ou un zona ; avec une surveillance rapprochée dans les suites d’un resurfacing, les complications sont rares.

Le patient doit avoir été informé des suites longues avec des soins à réaliser lorsque le resurfacing est profond (donc plus efficace) : il doit compter 10 jours d’éviction sociale, et l’entourage proche doit être prévenu.

Concernant les tatouages, les patients sont informés qu’il y aura une phase de cicatrisation, durant laquelle il faudra désinfecter, garder un pansement, et ne pas laisser la zone à l’air libre les jours qui suivent la séance.

 

Si malgré toutes ces précautions une complication survenait, votre dermatologue, médecin et de plus expert de la peau, et qualifié en lasers et techniques apparentées, est le meilleur interlocuteur et intervenant pour la gérer.

 

Les lasers et techniques apparentées sont en évolution constante. Des enseignements spécifiques sont organisés pour permettre à votre dermatologue d’avoir la maitrise de ces techniques dermatologiques.

lasers

Quelles sont les techniques apparentées aux lasers, appliquées à la dermatologie ?

Il s’agit principalement de dispositifs émettant des ondes corpusculaires, non obligatoirement lumineuses, qui sont capable d’interagir avec la peau pour en améliorer l’aspect.

 

Les LED sont en vedette depuis quelques années : il s’agit également d’ondes lumineuses, mais à l’inverse des lasers et lampes pulsées, il s’agit ici de lumières froides, peu énergétiques ; leurs effets varient selon la longueur d’onde (la couleur, car il s’agit en général de lumières visibles), et également selon la quantité de lumière reçue : trop d’énergie peut annuler les effets positifs, voire les inverser.

Il s’agit de dispositifs moins onéreux que les lasers, de traitements plus courts, à répéter plus souvent en général, et dans des indications aussi variées que l’acné, la cicatrisation (plaies aigues ou chroniques), les radiodermites, le rajeunissement, les vergetures, la chute des cheveux. Les lasers faible énergie dits LLLT, pour Low Level Laser Therapy, ont à peu près les mêmes indications que les LED.

On peut considérer que ces dispositifs faible énergie ont une action biostimulante, en agissant sur des récepteurs situés dans les mitochondries, petites usines à énergie situées à l’intérieur des cellules, en déclenchant des réactions métaboliques au niveau de la synthèse cellulaire ; on parle de photobiomodulation.

Il faut faire une part également à la photothérapie dynamique (PDT ou PTD en français), qui utilise des sources de lumière froide comme les LED, ou de faibles énergies laser, afin de provoquer un profond remodelage d’une peau abîmée, par le biais d’activation de substances concentrées dans la peau (une sorte de peeling par la lumière en somme).

Les radiofréquences utilisent des ondes électromagnétiques, et non lumineuses : leurs indications balayent un champ plus large que les lasers, puisqu’à côté des traitements de remise en tension du visage, d’amélioration des rides et des cicatrices, de nombreuses machines concernent la prise en charge de la silhouette. Le mode d’action, bien que très différent de celui des ondes lumineuses, est basé sur le fait que certains tissus cutanés offrent plus de résistance que d’autres au passage de courants électriques, (la graisse sous-cutanée par exemple), et que cette résistance produit de la chaleur qui active le métabolisme (des cellules graisseuses et des fibroblastes voisins) ; au maximum, selon les dispositifs, et si cette énergie thermique est intense, la graisse peut être détruite et l’effet tenseur très marqué : c’est le cas de certaines radiofréquences dites monopolaires, techniques réputées plus douloureuses, cela va de soi.

La plupart des radiofréquences sont bi ou multipolaires, et chauffent modérément, avec des résultats variables mais appréciables en termes de traitement de cellulite, de contouring, de tightening… Il est fréquent de voir des technologies associées dans ces appareils : radiofréquence associée à vacuum et (ou) ondes lumineuses.

A part sont les radiofréquences fractionnées, un peu comme les lasers fractionnés, où le champ électromagnétique est délivré par un certain nombre de micro-électrodes (25 par exemple, régulièrement réparties sur un embout jetable qui permet de balayer un visage entier avec un effet tenseur efficace, et durable après plusieurs séances). De plus lorsque ces embouts sont équipés de micro-aiguilles, le traitement est plus profond, l’effet thermique pouvant être délivré jusqu’à 3 mm de profondeur; ce traitement dit FRM (pour Fractionnal  Radiofrequency Microneedling), est intéressant en particulier pour les cicatrices profondes.

Plus récemment, les ondes ultrasonores ont fait leur apparition en dermatologie, et tout particulièrement les ultrasons micro-focalisés (HIFU pour High Intensity Focused Ultrasound), tant pour le visage que pour le corps.

Il s’agit là encore d’effet thermique, mais plus profond, comme si les ondes émises étaient canalisées à travers des loupes en des points de chauffe profonds et régulièrement alignés, qui rétractent le tissu sous cutané selon des axes définis : on parle ici de lifting médical.

Comme toutes les autres techniques, les effets sont appréciables au moins 2 à 3 mois après la séance.

Une technique non corpusculaire, la cryolipolyse,  est actuellement souvent proposée dans une prise en charge globale de la silhouette. Il ne s’agit pas ici de délivrer un effet thermique aux tissus cutanés, mais au contraire d’en extraire la chaleur : cette technique s’adresse aux bourrelets de surcharge graisseuse, les adipocytes ne résistant pas à une température négative ; le froid cristallise les lipides contenus dans ces cellules, qui seront éliminées quelques mois plus tard par le système lymphatique. 

En résumé on observe que les techniques applicables à la dermatologie esthétique se sont multipliées ces dernières années, parallèlement à la demande accrue d’actes visant à améliorer l’aspect cutané : cela comprend la destruction de tumeurs bénignes comme les papillokératomes, les kératoses séborrhéiques, les lésions d’origine vasculaire (érythro couperose en tête des demandes), les taches. La prise en charge de l’héliodermie (vieillissement accéléré de la peau dû aux expositions solaires cumulées) par réjuvénation et remodelage laser, est une demande maintenant courante, ainsi que le resurfacing laser, plus souvent dans sa forme fractionnée.

La prise en charge du relâchement retarde, voire évite les liftings chirurgicaux si les traitements sont démarrés tôt, et entretenus.

On observe également un intérêt croissant pour les techniques appliquées au corps : ici les radiofréquences médicales et les ultrasons haute intensité prennent tout leur intérêt.

Cependant aucune de ces techniques ne sera valablement appliquée sans une connaissance parfaite des antécédents médicaux, dermatologiques, des habitudes de vie, autant d’informations précieuses collectées par une consultation approfondie par votre dermatologue, laquelle, si vous le souhaitez, peut donner lieu à un plan de traitement dont le but est une prise en charge globale pour un résultat optimum.

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Télémédecine : la télédermatologie pionnière dans la lutte contre les déserts médicaux

Depuis le « Pacte Territoire-Santé », le Ministère de la Santé a décidé de mettre en place une expérimentation de télémédecine s’appuyant sur la filière dermatologie dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux.

Cette décision s’inscrit dans la volonté du gouvernement de permettre aux Français, sur l’ensemble du territoire, un accès à des soins de qualité. Il entend mettre fin aux « inégalités de territoires », notamment en tentant de réduire les temps d’attente pour consulter un médecin spécialiste.

 

En facilitant les coopérations à distance, la télémédecine constitue un outil de mise en réseau des médecins généralistes et des médecins spécialistes voire des paramédicaux et le corps médical comme pour les ulcères de jamb par exemple.
Elle s’inscrit comme un outil indispensable de collaboration entre les médecins spécialistes et les dermatologues notamment dans le cadre de pathologies coûteuses pour la collectivité comme les plaies chroniques mais aussi pour les cancers de la peau et notamment dans le dépistage et le traitement précoce du mélanome.

Il reste aux pouvoirs publics à mettre en place une politique tarifaire afin de pouvoir rémunérer les actes pratiqués sous cette forme, l’économie globale étant plus que substantielle.

Dr Fabien Guibal – Dermatologue  SNDV  .

Au cours de la journée nationale de dépistage des cancers de la peau depuis 2013, a lieu une opération de télédermatologie

 

En partenariat avec les médecins de la Mutualité Sociale Agricole, cette opération a permis de montrer à grande échelle l’impact positif de cette technique concernant le dépistage du mélanome dans les déserts médicaux, sur des populations exposées que sont les professionnels de l’agriculture.
Sur 247 patients examinés au cours de cette journée 5 mélanomes ont été dépistés.

 

 

 

Dr Michel Colomb – Dermatologue SNDV 

 

Un investissement pour une future économie, et une meilleure prise en charge des patients.

Qui pourra bénéficier de la Télédermatologie ?

 Pour l’instant et durant 4 ans des opérations ponctuelles ont lieu au niveau des régions, le ministère de la santé a décidé de choisir 9 régions pilotes, l’Alsace, la Basse-Normandie, la Bourgogne, le Centre, la Haute-Normandie, le Languedoc-Roussillon, la Martinique, les Pays-de-la-Loire et la Picardie.

Néanmoins d’autres régions peuvent décider au niveau des Agences régionales de santé de débloquer des fonds propres.

Quelles sont les maladies dermatologiques concernées?

Le Syndicat national des Dermatologues Vénéréologues ( SNDV) a proposé à chaque ARS, par l’intermédiaire de ses représentants régionaux, de développer la Télédermatologie selon  3 thèmes qui lui semblait prioritaire en termes de soins au patients et d’économie de santé :

Les Plaies chroniques touchant les personnes âgées ou ayant des difficultés de déplacement, le travail se fera en collaboration avec les personnels paramédicaux et les médecins traitants, notamment au niveau des EHPAD, permettant ainsi une meilleure prise en charge des personnes atteintes et de diminuer les coûts de cette pathologie, supprimant par exemple les frais de transport.

Les cancers de la peau,  le dépistage précoce du mélanome est un véritable enjeu de santé publique.

Les urgences hospitalières où les motifs de consultation dermatologique sont fréquents.

Les économies de santé seront donc importantes mais aussi l’amélioration de la qualité des soins. 

Quand cela commencera t-il ?

Les projets régionaux seront mis en place avant la fin 2014, la “balle “est dans le camp des pouvoirs publics et le SNDV espère que les investissements économiques de départ seront faits afin d’améliorer la qualité des soins des patients et réaliser des économies de santé.

Le SNDV expérimente d’ores et déjà, depuis deux ans, au cours de la journée de dépistage,  une opération de télédermatologie avec les médecins du travail de la Mutuelle Sociale Agricole.

http://vimeo.com/87489201

 

La toxine botulique agit en bloquant chimiquement la relation entre l'extrémité de la fibre nerveuse et la fibre musculaire correspondante.

La toxine Botulique existe sous 3 formes commercialisées en France  pour les injections esthétiques Azzalure®, Bocouture® et Vistabel®. Les Dermatologues sont les seuls médecins autorisés à pratiquer ces actes ainsi que  les chirurgiens plasticiens, maxillo-faciaux  et  les ophtalmologues. Seuls ces médecins peuvent acheter ces produits.

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Ces lasers permettent d'améliorer des rides et des cicatrices, le choix du laser est fonction de leur importance. (suite…)

Ils permettent en plusieurs séances d’enlever les poils bruns ou blonds foncés. Le choix du

laser est fonction du type de peau plus ou moins foncé. Seuls les dermatologues sont

autorisés à utiliser un laser ou une lampe Flash pour l’épilation.

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Quelles taches pigmentées peut on traiter avec un laser?

Certains  lasers permettent d’enlever les taches foncées sur la peau ce sont des lasers dit pigmentaires, on peut obtenir des résultats équivalent avec les lampes flash médicales dans le cas de certaines taches 

Quelles sont les taches les plus courantes que l’on peut traiter?

Les taches de vieillesse ou lentigo que ce soit sur les mains ou sur le visage sont facilement enlevées avec certains lasers ou lampes flash médicale en 1 ou 2 séances.

Il existe différents types de lasers ou de lumière pulsée (lampes flash) permettant de traiter ces taches.

Leur apparition est liée aux expositions solaires ou uv artificiels, ce sont des lésions bénignes  correspondant à un vieillissement de la peau.

 

Leur présence doit alerter car c’est le signe d’une exposition passée importante et d’autres lésions de la peau cancéreuses  peuvent aussi être présentes en rapport avec les  expositions solaires ou aux UV artificiels.

Il est donc important de faire un bilan de sa peau avant le traitement et de confier celui-ci à un dermatologue qui saura discerner les lésions bénignes des malignes et assurer votre suivi médical.

Comment se déroule le traitement?

 

Une protection par des lunettes spécifiques est obligatoire, le traitement vous sera pratiqué après un diagnostic et  la remise d’un document  explicatif et d’un devis lors de la pratique d’un acte esthétique .

Lors du traitement une sensation de picotement ou de cuisson est ressentie au cours de la séance sur la zone traitée, sensation persistante quelques minutes après le traitement.

Une anesthésie par crème locale peut être réalisée quelques minutes auparavant afin de diminuer la gêne occasionnée par le traitement.

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Lentigo avant traitement                   Lentigo après traitement

 

L’application d’une crème apaisante et cicatrisante diminue le picotement qui suit le traitement  et permet d’accélérer la guérison. 

Un aspect de contusion (bleu) ou pigmentée est persistant plusieurs jours sur la zone traitée. Il faut donc le prévoir pour sa  vie sociale.

D’autres pigmentations moins fréquentes telles que

peuvent être enlevées à l’aide des lasers de ce type ou les lumières pulsées. 

La plupart de ces actes lasers sont des actes esthétiques n’ouvrant donc pas droit au remboursement et sont soumis à la T.V.A.

Voir aussi:

Le dermatologue et les lasers 

 

Ils enlèvent en plusieurs séances des lésions "rouges" de la peau telles que la couperose, l'érythrose, ou les angiomes encore appelés "taches de vin". (suite…)

Les dermatologues effectuent généralement les actes chirurgicaux qui concernent la peau, que ce soit la chirurgie des cancers de la peau ou des lésions bénignes mais aussi certains actes esthétiques chirurgicaux. (suite…)

Certaines dermatoses  peuvent bénéficier d’un traitement par photothérapie UVA UVB.Les séances ont lieu dans des cabines spécifiques, avec du matériel contrôlé réservé aux dermatologues et émettant des longueurs d’ondes spécifiques.

Ce sont principalement le psoriasis, les eczémas généralisés, les lymphomes cutanés. La prescription de ces séances est faites par le dermatologue qui en évaluera le bénéfice/ risque. 

Un contrôle préalable des lésions à “risques” de votre peau sera fait par votre dermatologue ainsi qu’un bilan de vos expositions solaires et aux uv antérieures avant de débuter ce type de traitement. 

Quelques conseils concernant ces séances

La PUVAthérapie consiste en l’irradiation du corps par les rayons Ultra-Violets A

(U.V.A.) après la prise d’un médicament photo-sensibilisant (de la famille des psoralènes).

La photothérapie UVB correspond à un autre spectre notamment avec des lampes TL01 et ne nécessite pas la prise d’un médicament photosensibilisant  avant la séance . Les précautions sont les mêmes sauf le port de lunettes de soleil  dans les suites de la séance.

• Un bilan cutané est indispensable avant de débuter le traitement.

• Un examen ophtalmologique et un bilan sanguin pourront être demandés en fonction de votre état de santé.

• La cure complète comprend au maximum 30 séances, au rythme de plusieurs séances par semaine (habituellement 3 séances espacées de 48 heures) délivrant des doses d’UVA ou B progressivement croissantes.

Quand les plaques de la dermatose auront disparues, la fréquence pourra éventuellement être réduite à 1 ou 2 séances par semaine avant l’arrêt de la cure.

CE QU’IL FAUT FAIRE

Avant la séance :

Pour les UVA

• Prendre deux heures avant la séance les comprimés prescrits (la dose est fonction de votre poids), si possible avec un yaourt ou un verre de lait.

• Ne sortir, dès la prise du médicament, qu’en portant des lunettes de soleil et des vêtements

Pour les UVA et les UVB

Ne pas appliquer de produits (médicaments locaux ou cosmétiques) sur les plaques de la dermatose, ni sur le reste de la peau.

Ne pas boire d’alcool.

• Etre à l’heure au rendez-vous.

• Signaler au médecin :

– La prise de tout nouveau médicament ;

– La survenue d’un érythème (coup de soleil) ou de prurit (démangeaisons) après la séance précédente.

Pendant la séance :

Porter impérativement des lunettes-coques opaques Ecran Rouge ou Noir.

Protéger la région génitale par un vêtement approprié (type string).

• Rester au milieu de la cabine.

Après la séance :

Pour les UVA

• Ne sortir, pendant les 6 heures suivantes, qu’en portant des lunettes de soleil et des vêtements couvrants .

Pour les UVA et UVB

Ne pas s’exposer aux rayons ultra-violets naturels (bains de soleil) ou artificiels (lampes de bronzage à visée esthétique) car le surdosage en rayons U.V. entraînerait une brûlure cutanée.

Pendant la durée de la cure :

Signaler au médecin :

      – La prise de tout nouveau médicament ;

      – La survenue de toute manifestation cutanée ou générale.

• En cas de sécheresse cutanée, utiliser :

– Une émulsion corporelle hydratante le soir,

– Un pain surgras pour la toilette.

CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE

Le jour de la séance :

Utiliser des produits parfumés (savons, eaux de Cologne, parfums, déodorants) avant la séance, sous peine de risquer des tâches cutanées pigmentées.

Oublier la prise des comprimés deux heures avant la séance pour la photothérapie UVA

Omettre de protéger les yeux par les lunettes spéciales pendant la séance.

Pendant la durée de la cure :

Sauter des séances ou interrompre brutalement le traitement car la PUVAthérapie ne pourra pas être efficace.

Se décourager car l’efficacité de la Photothérapie peut être longue à se manifester, l’amélioration étant nette habituellement entre la 10ème et la 20ème séance.

La photothérapie  est prise en charge par la Sécurité Sociale après acceptation de la demande d’entente préalable (cerfa n° 60-3584), établie par le dermatologue et adressée immédiatement par l’assuré au médecin-conseil de sa caisse d’assurance-maladie.

CONTRAINTES

– Un examen cutané est indispensable avant de débuter la PUVAthérapie.

– Un examen ophtalmologique et un bilan sanguin pourront être demandés en fonction de votre état de santé.

– Le rythme de séances est habituellement de plusieurs séances par semaine (habituellement 3 séances espacées de 48 heures) pour une série totale d’environ 30 séances, délivrant des doses d’UVA progressivement croissantes.

– Il est impératif pendant toute la cure de PUVAthérapie :

• De respecter un délai de 2 heures entre la prise des comprimés prescrits (Méladinine®) et les séances d’irradiation ;

• D’être à l’heure aux rendez-vous ;

• Pendant les 8 heures suivant la prise du médicament, de porter des lunettes de soleil (filtrant les UVB et les UVA), de ne pas s’exposer au soleil naturel ni aux rayons ultra-violets artificiels (lampes de bronzage à visée esthétique) ;

• Pendant les séances, de porter les lunettes-coques opaques Ecran Rouge ou Noir et de protéger la région génitale par un vêtement approprié (type string) ;

• De signaler au médecin la prise de tout nouveau médicament, la survenue de toute manifestation cutanée ou générale.

– Intolérance digestive (nausées) aux comprimés prescrits.

– Erythème (brûlure cutanée à type de coup de soleil) : rarement du à un surdosage accidentel, il est le plus souvent lié à des paramètres individuels ou à la prise concomitante d’un médicament photosensibilisant (non déclaré au médecin).

– Sécheresse cutanée, nécessitant l’application d’une émulsion corporelle hydratante le soir.

– Prurit (démangeaisons).

– Douleurs cutanées.

– Hypertrichose modérée (augmentation de la pilosité), disparaissant à l’arrêt du traitement.

– Induction d’une dermatose photo-déclenchée : lucite (allergie solaire), poussée d’herpès récurrent (bouton de fièvre).

– La PUVAthérapie est contre-indiqué chez la femme enceinte à cause des psoralènes, la photothérapie UVB est permise

RISQUES A LONG TERME

Risque oculaire (cataracte), prévenu par de strictes mesures de protection oculaire : port de lunettes de soleil le jour des séances, port de lunettes-coques opaques pendant les séances.

Risque de cancers cutanés : comme pour les expositions solaires, ce risque est cumulatif et augmente en fonction du nombre total de séances après plusieurs cures de PUVAthérapie.

. La Photothérapie est contre-indiquée en cas d’antécédents personnels de cancer cutané, d’expositions antérieures aux rayons X, de la présence de lésions pré-cancéreuses cutanées.

. Le risque de développer un cancer cutané augmente quand la dose cumulée totale est supérieure à 1500 J/cm_ d’UVA, quand le nombre de séances est supérieur à 150-200 séances reçues au cours de toute une vie.

. La communication au médecin de toute photothérapie antérieure ou de l’usage des lampes de bronzage à visée esthétique est indispensable.

Voir aussi:

Psoriasis

Eczéma

Vitiligo

 

 Qu’est ce qu’un dermoscope ?

 

Le dermoscope est un instrument permettant à votre  dermatologue de préciser l’aspect visuel des lésions présentes sur la peau. Il permet de l’aider à différencier, en cas de doute, les lésions malignes des lésions bénignes de la peau.

Cet examen est indolore, Il consiste à mettre sur la peau un appareil grossissant muni d’une source lumineuse éclairant la peau au travers ou non  d’un liquide selon le type d’appareil appliqué sur la lésion à examiner. Des clichés photographiques peuvent être réalisés  par votre dermatologue si nécessaire, être ainsi stockés et comparés lors des examens successifs.

Grace à cette technique votre dermatologue peut voir les structures superficielles de la peau non visibles à l’œil nu.

A Quoi  sert cette technique ?

Cela permet de surveiller l’évolution de vos lésions notamment dans le cadre des lésions cancéreuses de la peau. C’est une aide précieuse pour le suivi  des lésions pigmentées de la peau comme les naevus et les mélanomes  mais  elle permet aussi par exemple d’aider au diagnostic de la gale en montrant les sillons caractéristiques de cette maladie parasitaire.

 Cette technique permet de guider le dermatologue dans la pratique des biopsies ou des exérèses des lésions suspectes.

 

Cette technique est-elle prise en charge par l’assurance maladie ?

Cet acte correspond à une codification spécifique des actes de l’assurance maladie, sa tarification est au-dessus de celle d’une consultation normale chez un dermatologue.

Elle donne lieu à remboursement selon votre taux de prise en charge complétée éventuellement par votre assurance complémentaire. 

Dans le cadre des personnes à risque de mélanome  cet examen peut être complété par d’autres procédés d’imagerie dermatologique.